Par
Souleymane Loum
| Il y a 10 minutes
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Cette image a été captée en cette matinée ensoleillée du jeudi 9 mars, à Tunis, sur une artère aux abords de Montplaisir, à Tunis. Le cliché se passe de commentaires, en principe, mais on va en faire quand même histoire de marteler un certain nombre de choses…
Cette camionnette, dont la plaque porte le numéro 11 (vous identifierez aisément le ministère dont il relève), transporte des gravats en transgressant toutes les normes de sécurité en la matière, celle du transporteur comme celle de tous les automobilistes qu’il croise. Imaginez les dégâts que causerait la chute de ces blocs de béton posés négligemment sur le bord du véhicule, sans aucune barrière.
Cette voiture roulait relativement vite, sur une voie rapide et théoriquement tout pouvait arriver : Un choc avec un autre véhicule qui aurait pu projeter ces blocs de béton, une roue crevée qui aurait pu faire déraper le camion et faire basculer ces grosses pierres ou que sais-je encore. En parlant de pneu, sachez que les roues arrière étaient sous-gonflées, ce qui accroît les risques d’accident…
Mais le chauffeur et ceux qui ont embarqué ces gravats sont à des années-lumière de ces considérations, et que dire de l’autre type qui était dans la cabine : Bras ballant sur la portière et visiblement la tête ailleurs.
Voilà comment on met en péril, quotidiennement, la sécurité des gens. À quand un sursaut citoyen ? À quand un respect – minimal – des lois, normes et règles élémentaires de sécurité ? À quand un respect – minimal – de la vie humaine, comme le font les mêmes Tunisiens quand ils émigrent dans d’autres pays développés ?
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