Le « party-gate », le scandale de trop pour Boris Johnson?La date exacte de son audition doit être précisée prochainement, mais l’ancien dirigeant conservateur, déjà sanctionné d’une amende par la police, a accepté de témoigner en public la semaine du 20 mars, a annoncé vendredi la commission.Celle-ci doit déterminer si Boris Johnson a menti à la Chambre des Communes, notamment lorsqu’il a affirmé devant les députés en décembre 2021 que « les règles ont tout le temps été respectées ».Le « partygate » rattrape Boris Johnson et ses velléités de retour en politique : de nouveaux témoignages l’accablentDans son rapport publié vendredi dans lequel elle décrit les explications qu’elle entend obtenir de la part de l’ex-Premier ministre, la commission souligne que les éléments qu’elle a recueillis « suggèrent fortement » que les violations des règles anticovid devaient être « évidentes » pour Boris Johnson.Celui-ci a répondu dans un communiqué qu’il n’y a « aucune preuve dans le rapport » qu’il ait « en connaissance de cause » trompé le Parlement.Partygate: une commission parlementaire enquête sur d’éventuels mensonges de Boris Johnson »J’ai cru, qu’implicitement, ces évènements (qui ont eu lieu à Downing Street) étaient dans les règles, et personne ne m’a dit le contraire, que ce soit avant ou après », a défendu Boris Johnson un peu plus tard dans un entretien à des chaines de télévision. »C’est ce que j’ai dit devant la Chambre des Communes, et c’est pourquoi je pense qu’il n’y a pas eu de tromperie ».Il a en outre remis en cause « l’indépendance » de la haute fonctionnaire, Sue Gray, chargée de l’enquête sur le « partygate », que le chef du parti travailliste Keir Starmer veut désormais nommer directrice de son cabinet.Partygate: pourquoi la mystérieuse mallette rouge de Boris Johnson pourrait le tirer d’affaireRéputée pour son impartialité, Sue Gray avait soudainement accédé à la notoriété pour son rapport sur le « partygate », qui détaillait, emails et photos à l’appui, une série de pots très alcoolisés avec altercations, musique, et départ par des portes dérobées au petit matin.L’annonce de son départ de l’administration afin de rejoindre le parti travailliste, à qui les sondages promettent le pouvoir lors des prochaines élections générales, a vu fleurir dans la presse conservatrice les accusations de complot pour faire chuter Boris Johnson.La commission a précisé que le rapport qu’elle a publié vendredi n’était « pas basé sur le rapport de Sue Gray ». »Je pense que Boris Johnson doit se confronter aux preuves qu’il y a devant lui et que tout le monde peut voir », a rétorqué Keir Starmer, sommé de s’expliquer sur cette nomination.Après le passage éclair de Liz Truss à Downing Street, Boris Johnson avait finalement renoncé à briguer de nouveau le pouvoir, laissant la voie libre à Rishi Sunak, dont il a tout récemment publiquement critiqué l’accord conclu avec l’UE sur l’Irlande du Nord.
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