Le Parlement angolais a approuvé des amendements au Code pénal qui renforcent la lutte contre la corruption et l’impunité

L’amendement au CPP angolais, en vigueur depuis le 11 novembre 2020, dont le premier amendement a eu lieu en 2021, a été adopté aujourd’hui au
scrutin des députés angolais avec 155 votes favorables et cinq abstentions.
Les motifs de modification du diplôme juridique ont été présentés à la plénière parle ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Francisco
Queirós, lors de la sixième réunion plénière extraordinaire relative à la cinquième session législative de la quatrième législature de l’Assemblée
nationale.
« Quelques mois après son entrée en vigueur, il apparaît que cet important instrument juridique manque d’améliorations dictées parla dynamique de
la procédure pénale, notamment en matière de lutte contre la corruption et l’impunité », a déclaré le ministre.
Au moins 16 articles doivent être modifiés dans le cadre de cette proposition de loi.
Selon Francisco Queirós, l’article 127 introduit de nouveaux chiffres qui « renforcent les mécanismes de notification de l’accusé afin de ne pas
permettre l’arrêt des procès faute de celui-ci ou faute de notification ».
L’article 254, a-t-il noté, « renforce les conditions préalables à la détention du prévenu en dehors de l’acte de commettre un crime afin de garantir
pleinement les fins qu’il cherche à atteindre.

L’amendement à l’article 286 du CPP vise à « autonomiserla saisie préventive, en tant que mesure de garantie patrimoniale, en évitant les situations
dans lesquelles le défendeur peut dissiperle bien tout en appliquant la garantie économique en attendant sa constitution ».
« L’article 313, qui définit clairement la notion de juge de garantie et précise ses pouvoirs, cet amendement se reflète également dans les articles 315,
334. 336, 338, 341 et 345 .º », a souligné le gouverneur.
Francisco Queirós a également estimé que l’article 382 « présente l’exception qui vise à poursuivre l’audience du procès, sans la présence de l’accusé,
dans les cas où l’accusé a volontairement déplacé l’élément de liaison ou volontairement maintenu un tel déplacement dans le but d’éviterl’action
de la justice ».
« Ce sont, par exemple, des cas dans lesquels l’accusé voyage à l’extérieur du pays avant ou après l’ouverture de la procédure pénale et y reste,
refusant de retourner en Angola et bloquant ainsi la conduite de la justice pénale. Angola », a-t-il expliqué.
Le ministre a également souligné que « l’exception » de l’article précité « garantit toutefois qu’au retour du prévenu, avant la clôture de l’audience, il
pourra être sommé de comparaître au procès, y compris la clarification de son absence et le respect du contradictoire ».
Avec la modification de l’article 475.º, a-t-il ajouté, il est prévu que le délai de dépôt de l’appel « commence à compter de la date à laquelle la sentence
est publiée dans la presse, dans les cas où le procès se déroule sans la présence de l’accusé ».
Les députés en plénière, notamment dans l’opposition, se sont interrogés surla pertinence du deuxième amendement au CPP, Francisco Queirós
assurant que les amendements « visent également à accélérerles procédures pénales ».
« Et tout cela vise à améliorerles solutions, sans porter atteinte aux droits, libertés et garanties des prévenus », a conclu le ministre.
Le projet de loi autorisant le président de la République à légiférer surle système de protection sociale des forces armées angolaises et le projet de loi
établissant le régime juridique des crédits publics ont également été approuvés lors de cette session qui se poursuit jeudi avec d’autres points de
discussion.

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